
La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) est une association loi 1901 née officiellement le 23 janvier 1980.

Dès ses débuts, elle s’inscrit dans une dynamique de solidarité, d’indépendance et d’action collective.
La FFMC se bat pour que les usagers de deux et trois-roues motorisés soient entendus, respectés et reconnus comme des acteurs à part entière de la sécurité routière. À travers ses combats, elle a fait émerger des initiatives fortes : la Mutuelle des Motards, née d’un crowdfunding avant l’heure, le magazine Moto Magazine, des formations à la conduite, des normes d’antivols, et bien d’autres projets pensés par et pour les motards.
Depuis sa création, la FFMC repose avant tout sur l'engagement de bénévoles passionnés. Pendant plus de 15 ans, elle a fonctionné sans aucune structure salariée, refusant les subventions de fonctionnement pour préserver son indépendance politique et financière. Aujourd’hui encore, elle continue de défendre cette autonomie tout en comptant sur l’implication de milliers de militants sur le terrain.
Avec 85 antennes départementales, la FFMC agit localement et nationalement. Elle organise des manifestations, des opérations de sensibilisation, des journées pédagogiques dans les établissements scolaires et s’implique dans les commissions de sécurité routière, jusqu’au Conseil national. Grâce à son expertise, la voix des motards est désormais reconnue et prise en compte par les pouvoirs publics.

La FFMC défend les valeurs fondamentales qui ont motivé sa création : la liberté de circuler, la solidarité entre motards, le respect de tous les usagers et la responsabilité individuelle et collective. Elle agit pour que les deux et trois-roues motorisés aient toute leur place dans la mobilité de demain, en s’opposant aux politiques répressives et discriminatoires.
La fédération milite pour une meilleure cohabitation sur la route, propose des réformes concrètes comme le doublage des glissières de sécurité ou l’amélioration du permis moto, et promeut une formation de qualité. Elle se bat aussi pour que chaque citoyen, sans distinction, puisse pratiquer le deux-roues en toute sécurité, dans un cadre égalitaire, démocratique et sans exclusion.




